Divine exil

Au cœur de la Balagne, la lumière est plus qu’un simple éclat : elle sculpte les émotions, révèle les silences et sublime les instants. C’est dans ce cadre mystique, entre terre ocre et ciel infini, qu’est né "Divine Exil", un éditorial de mariage pensé comme une ode à l’amour en quête d’essentiel.

Le décor ? Une maison chargée d’âme et d’Histoire.

La Maison Bonaccorsi, à Calenzana, se dresse telle une sentinelle du temps, gardienne des récits d'une famille illustre et des échos d'un prince en exil.

Joseph-Marie Bonaccorsi, érudit et homme de foi, y recevait les confidences des puissants.

Son descendant Olinthe y accueillit le prince Pierre-Napoléon Bonaparte, neveu de l’Empereur, qui trouva ici un refuge, loin des tumultes parisiens.

Sur les hauteurs de Luzzipeo, le prince fit bâtir une demeure sur les ruines de la Torra Mozza, face à la baie de Crovani. Là, il écrivit des vers en hommage à la bataille de Calenzana et fit ériger une fontaine sur la place du village, surmontée de son buste en bronze — symbole éternel de sa gratitude envers les Calenzanais.

C’est cette atmosphère unique, entre mémoire et poésie, qui a inspiré Divine Exil.

Un éditorial où le mariage se vit comme un rite sacré, au croisement de l’intime et du grandiose.

L’église de Calenzana, austère et majestueuse, devient le théâtre d’un amour solaire, porté par un couple aux allures mythologiques.

Chaque détail a été pensé avec sobriété et justesse : fleurs aux textures sèches et subtiles, tons minéraux, matières naturelles, céramique artisanale, lumière rasante… Rien n’est laissé au hasard, tout raconte.

Divine Exil incarne l’essence même de PAUÈME x Audrey Leccia : une direction artistique engagée, un récit fort, une esthétique inspirée du lieu et de l’Histoire. Un projet où l’élégance se mêle à l’âme des pierres et au souffle du vent.